mercredi 12 décembre 2012

Le grand Veymont


  Il est 05h du matin, le réveil sonne et annonce pour ma compagne et moi même une journée pleine de joie et de bonne humeur. Nous passons prendre nos amis ardéchois Irmin et Brunhilde. C'est partit pour la route sinueuse qui monte jusqu'au plateau du Vercors. 


  Nous partons de la maison forestière de la Coche avec le soleil roi dans le dos qui éclaire nos pas pour monter au sommet du grand Veymont. Notre périple nous fait passer par la bergerie de la Chau à 1600m d'altitude où l'on s'arrête pour manger, moment convivial de partage  et de camaraderie la où rires et chants païen s'entremêlent, cette joie a du monter à nos dieux qui nous on épargnés le mauvais temps prévu. La route continue après avoir pris des forces pour affronter le Pierrier qui se montre à nous à présent, pour certains le doute se met en tête : «  vais-je y arriver ? » Oui ! Tu peux le faire car tu es forte ! La prochaine escale si fit au pas de ville à +/- 1900m d'altitude là nous reprenons du courage à la vue  des alpes, du massif de Belledone  et de toutes les chaînes de montagne à l’horizon. C'est repartit pour la dernière épreuve de la montée sur les crêtes pour atteindre le sommet des balcons du Vercors.


 Nous y voilà aux 2341m d'altitude du grand Veymont, la vue y est magnifique un plaisir pour les yeux et les poumons de ne plus sentir l'air nauséabond des villes.
  Par la suite les deux on continués leur chemin, jouant comme si de rien était, et nous reprenons le long chemin de la descente, juste le temps d'une pause à l’abri du vent pour manger une soupe et nous voilà déjà dans les derniers rayons du soleil. On profite des ces derniers brins d'énergie et  l'on continue le chemin dans la nuit en chantant toujours, portant les sacs de nos compagnes qui commençaient à montrer les premiers signes de fatigue. Après le long chemin qui nous ramène à notre véhicule c'est à dire environ 09h nous sentons la faim et la soif arriver. Nous décidons donc de nous arrêter à une auberge dans le petit village de Chamaloc. Irmin décide de sortir l’harmonica, je l'ai donc suivi avec la flûte auprès du feu de cheminée, mangeant et buvant avant de prendre la route du retour...